yi king

yi king

Vous avez des doutes sur une décision à prendre,

un engagement à respecter ou à différer ?

C’est le moment de consulter

le Grand « livre des changements »

Encore faut-il savoir s’en servir ….

APPRENDRE A INTERROGER LE

YI KING

le grand livre des changements

Un des livres fondateurs de la civilisation chinoise, remarquable outil de sagesse pratique que l’on consulte pour savoir où l’on en est de son évolution

Synthèse de l’introduction du livre de

Cyrille JAVARY et PierreFAURE

JI JING le livre des changements

Un regard renouvelé sur le vieux classique des changements.

Texte fondateur de la civilisation chinoise, maître d’oeuvre de sa philosophie et compagnon de son histoire depuis 35 siècles le Yi Jing aujourd’hui dépasse largement son terroir d’origine.De lui on peut dire ce qu’on dit volontiers du Livre de la Voie et de la Vertu (Dao De Jing)attribué à Lao Zi : « né du génie d’un peuple il est devenu patrimoine de l’humanité toute entière ».Il se pourrait même que de tout les livres qu’ont pu traduire ou rêver les diverses civilisations, le Yi Jing soit le plus étrange.

Le Yi Jing n’édifie aucun système explicatif de l’Univers , il n’explore pas la cause de son existence ou la finalité de son devenir, il ne révèle rien qui doive être l’objet d’une coyance, il ne fait que constater une évidence qui ne rejette aucune foi, qui ne contredit aucune science : le changement est la vie même. La raison de cet état de fait le laisse indifférent, seul le fonctionnement de ce processus sans cesse à l’oeuvre, et cela à la seule fin de permettre à l’être humain de s’y insérer de la manière la plus efficace possible.

Vétitable socle du mode de penser chinois, considéré au Pays du Milieu comme le fondement du raisonnable et l’outil de base de l’intelligibilité du monde.Le Yi Jing a servi de référence et de vocabulaire à la quasi totalité de ce qui s’est pensé en Chine durant les deux derniers millénaires.

La seule chose qui ne changera jamais dit un texte du Yi Jing c’est que tout est toujours en train de changer.Peuple pragmatique ,s’il en est, les Chinois ont pris cette constatation de bon sens comme perspective pour leur manière de penser le monde et ils l’ont rationnalisée à l’aide du LIVRE DES CHANGEMENTS .Les chinois n’utilisent le Yi Jing à décrypter la configuration d’un moment que dans le but de s’y accorder efficacement.

Un tirage de Yi Jing traduit l’état énergétique du moment d’une situation ainsi que ses potentiels évolutifs.Le Yi king s’occupe de présent et des germes qu’il peut contenirface à un avenir dont nous sommes les acteurs.Inutile donc de considérer le futur comme « objectif » c’est à dire indépendant de tout ce qui le sujet et l’objet. Le yi king est le grand livre du yin et du yang et surtout du yin, en ce qu’il prodigue des conseils de patience, de sagesse, d’action juste au moment juste. C’est un livre d’efficacité . C’est surtout un manuel d’aide à la prise de décision.

LE YIN ET LE YANG

Pour connaître le yin et le yang il n’est rien de mieux que le Yi Jing.

LA POSITION JUSTE: LE MILIEU JUSTE SHONG

Cette notion est abordée de façon multiple dans le Yi King ; elle y est notamment exprimée à travers le personnage du Roi,symbole de ce lieu vide où se tisse la relation entre Ciel et Terre .Le roi se tient à la croisée du vertical et de l’horizontal, se rendant disponible à une lumière qui l’envahit mais l’investit afin de la restituer dans le champ du monde. Cette position est la seule garante d’une circulation d’énergie constante et libre. Elle correspond au centre, ce Zong si spécifique à la Chine.

« Un espace central qui paraît vide parce que nous le percevons également dans toutes ses parties mais qui est un vide substantiel,fait d’une présence lumineuse et douce »JF BILLETER

Le milieu juste et constant est le bien suprême vers lequel tend toute vie dont le devenirpasse nécessairement par le changement et l’échange.

LE YI JING N’EST PAS UN TEXTE MAIS UNE STRUCTURE

Chacun des 64 hexagrammes représente une configuration spécifique,une configuration du réel vu sous un angle particulier.Les indications dégagées du matériau textuel trouvent leur prolongementdans la lecture des figures,par l’examen successif des points suivants :

  • la qualité des traits (yin ou yang) et leur correction (mutants ou non mutants)
  • leur place et leur importance dans le déroulement de la situation
  • leur relation de voisinage et de correspondance
  • la comparaison avec l’hexagramme opposé
  • les forces qui se dégagent de l’hexagramme nucléaire

De la rencontre entre le décryptage du texte et l’analyse des figuressont nés des commentaires qui doivent être vus comme des propositions et certainement pas comme des sentences définitives.

C’est le lecteur qui vient y loger sa propre expérience.

LE HASARD

Le maître mot du Yi KING,c’est le hasard lequel pour les chinois n’existe pas au sens où nous occidentaux, le concevons.A côté du déterminisme – une cause, un effet – existe ,selon le mode de pensée chinois, un autre système de relations, sans cause, instantané, que Carl GustavJUNG a appelé synchronicité.

Tout esprit avisé sait combien la saisie qu’opère l’activité mécanique de la conscience peut être dommageable à la perception du réel.Sans vouloir- commettre d’assimilations hâtives,on peut suggérer que laisser intervenir ce que nous nommons hasard c’est accepter de prendre du recul par rapport au fonctionnement habituel de notre esprit, abandonner pour un temps nos tendances interventionnistes afin de laisser apparaître des signes où puissent se lire des analogies entre ce que nous percevons et ce que nous ne percevons pas.Lorsque nous produisons de tels signes nous accomplissons le lâcher-prise qui permet,non pas d’opérer des interprétations douteuses à prtir d’intuitions échevelées,mais d’obtenir des desciptions permettant de nous dégager du point de vue étroit dans lequel nous étions enfermés. Amenés à déconstruire nos évidences, nous pouvons désenclaver le présent des rigidités qui l’enserrent:en le refluidifiant, nous l’élargissons aux strates qui le soutendent et aux germes qu’il recèle.

Lorsque la méditation sur les hexagrammes nous amène à plus de souplesse , nous comprenons que ce qui était perçu jusque là comme vérité n’était en fait qu’une interprétation.